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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 6 novembre 2011

L'art de laisser aller...

            À la maison, j’ai un meuble en plastique avec cinq tiroirs (modèle souvent en solde dans les magasins grande surface). Dans ce meuble, je range tous les articles de bricolage. Pinceaux, ciseaux, colle, crayons de cire, crayons de bois, crayons feutre, petites boules poilues, cure-pipe, autocollants, paillettes et peinture s’y retrouvent. Le tout est un peu pêle-mêle, mais facilement accessible… du moins, quand je daigne sortir ledit meuble de la garde-robe de la chambre de mes garçons…

            Que voulez-vous, je suis la pire tenancière de résidence familiale. Je n’aime aucune tâche ménagère et donc je les repousse toujours à la dernière minute. Je fais la base, mais vous ne me surprendrez pas à nettoyer mes fonds de tiroirs ou tout autre « fond » de façon hebdomadaire. Il fût un temps où j’ai essayé – comme Kate dans Jon and Kate + 8 – de tenir un registre de tâches domestiques à faire. J’avais classé le tout en tâches hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles, annuelles et saisonnières. À cette époque, Papa Tupperware avait trouvé que le tout relevait un tantinet de la maladie mentale. J’ai donc laissé tomber le projet, à mon plus grand soulagement — et définitivement au sien aussi.
            Donc, comme j’expliquais, tout mon bataclan de bricolage repose bien rangé dans un « fond ». Cette semaine, en sortant ciseaux, colle et papier construction pour le projet aquarium, ma fille m’a demandé de sortir la peinture afin de... peinturer!
            Ma relation avec la peinture relève un peu de l’amour-haine. Inévitablement, dès que je sors la peinture, j’en retrouve partout : sur les vêtements, sur les meubles, dans les cheveux, et parfois aussi dans la bouche de mes enfants. J’accède donc rarement à ce type de demande. Mais comme je me suis promis d’être plus créative, j’ai accepté.
            Nous voilà donc installées à la table de la cuisine par ce beau samedi après-midi. Tout est prêt. Même Maxou sera de la partie. Je prends une grande inspiration et je dis : « Let’s go mes amours! ».
            Au bout d’une heure, les œuvres d’art sont terminées. Anne-Sophie a eu le temps d’en faire deux! En fait, elle avait mis tellement de peinture sur sa première « toile » que je lui ai fortement suggéré d’utiliser un pinceau et d’en peindre une autre avec les flaques qui prendrait surement 3 jours à sécher. Elle a trouvé l’idée très bonne. Elle a donc peint une deuxième merveille. Elle a ensuite délaissé le pinceau pour ses doigts afin de bien étaler les flaques restantes sur sa première œuvre. (Encore pour faciliter de séchage!)
            Pour ce qui est de la toile de Maxime… art abstrait certes, mais tout à fait réussi. Surtout si on considère qu’il a réellement innové au niveau body painting!
            Le meilleur dans tout ça? Mes enfants étaient sales… vraiment sales, mais ça ne m’a pas dérangée du tout! J'ai laissé aller. Je n’ai ni disputé, ni sermonné. Je n’ai pas insisté pour que ma cocotte fasse attention à la table de cuisine, ni pour qu’elle prenne garde à ses vêtements. Je l’ai laissé s’amuser sans intervenir. Et si j’avais eu un enregistrement audio de cette session créative, vous auriez eu autant de plaisirs que moi à entendre ses petits cris de joies et ses gloussements de bonheur.



            Alors voilà! Un autre 30 minutes de créativité mère-enfant (multiplié par deux!). J’y prends goût et j’espère que ça vous donne le goût aussi!

Le chef d'oeuvre de Maxou
Le chef d'oeuvre de Loulou

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