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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 29 avril 2012

Un weekend à oublier... (1ère partie)

Vous conviendrez avec moi que le week-end est habituellement fait pour relaxer en famille, voir des amis, profiter du beau temps, jouer dehors, écouter la télé, cuisiner, faire un peu de ménage, se mettre à jour avec le lavage... Bref, le week-end, c'est plaisant! Mais ce week-end, permettez-moi de vous dire que même le soleil n'a pas réussi à me donner le sourire.

Samedi, mon amoureux s'est occupé des enfants pendant que de mon côté je prenais la matinée pour relaxer et reconduire ma fille à la fête d'une copine. Après l'avoir déposée, j'avais rendez-vous chez mon médecin de famille. En entrant dans son bureau, elle me trouva bien amochée! Après lui avoir expliqué mes douleurs au dos qui durent depuis maintenant 2 semaines, elle s'est inquiétée. Elle a reconduit mon arrêt de travail jusqu'à la fin mai, m'a prescrit des analgésiques de force G, m'a remis une demande de consultation urgente en neurochirurgie et m'a demandé une chose effroyable! Elle m'a demandé de partir de la clinique et de me rendre immédiatement à l'urgence de l'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Stupéfaite, je lui ai dit qu'il en était hors de question et que je n'irais pas passer 22 h dans une salle d'attente. Elle comprenait que je ne veuille pas y aller, mais m'a expliqué qu'elle croyait sérieusement que mes hernies discales s'étaient détériorées et que ma moelle épinière était probablement beaucoup plus comprimée qu'auparavant. Elle maintenue donc sa recommandation d'aller au centre hospitalier malgré mes objections.

En quittant la clinique, je devais aller chercher ma fille chez son amie. Un peu sous le choc de ma discussion avec mon médecin, j’espérais que ma fille collabore et que je puisse la ramener en moins de 5 minutes. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées ainsi.

En arrivant chez son amie, ma fille était très agitée. Plutôt que de venir sagement mettre ses chaussures et son manteau, elle s'est jetée par terre en hurlant qu'elle ne voulait pas partir et qu'elle ne mettrait ni son manteau ni son chapeau. Comme mes douleurs au dos sont atroces, je ne pouvais pas me pencher pour l'habiller et encore moins pour la prendre dans mes bras. Après avoir usé des menaces les plus atroces (Plus jamais de fête pour toi! Tu iras dans ta chambre dès que l'on arrive à la maison!) elle finit par s'habiller. Au moment de partir, j'ai remercié la maman et lui ai demandé rapidement si ma fille s'était bien comportée. Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que ma princesse avait été plutôt infernale! Elle a frappé une amie et perturbé le groupe par son agitation. J'étais sidérée et très gênée de cela.

Dans la voiture, pas besoin de vous dire que ma fille a eu droit à un sermon de première qualité! Une fois à la maison, je l’ai envoyée dans sa chambre illico... et j'ai craqué. En larmes, je me suis cachée dans la salle de bain. Papa Tupperware, qui était assis au salon au moment de notre retour, avait l'impression qu'il en avait manqué un bout! Il est rapidement venu me voir pour me demander ce qui se passait. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne savais pas par où commencer! Étais-je dans cet état en raison de mon rendez-vous médical, de ma douleur qui refuse de partir malgré la médication ou parce que ma fille m'avait donné du fil à retordre? Bref, peu importe la raison, tout ce que j'ai trouvé à dire c'est : « Pu capable! À boutte! Burn-out! Douleur! Arggggggg! » Par chance, Papa Tupperware a tout compris!

Quand j'ai fini par sortir de la salle de bain, ma fille dormait et moi je suis allée me coucher. Une heure plus tard, mon « burn-out » était fini, ma douleur encore présente, mais mon avenir semblait moins sombre. Nous avons fait garder les enfants et nous sommes sorties avec un couple d'amis. On a ri, j'ai pleuré, on a bien mangé puis on est rentré.

Malheureusement, la nuit fût horrible : je n'ai pas fermé l’œil une seule minute, et cela malgré la médication. À l'aube, j'ai décidé de suivre le conseil de mon médecin.

À 8 h 30, j'arrivais à l'urgence. Quinze minutes plus tard, j'étais admise et j'avais un médecin à mon chevet. Alors, note à moi même : la prochaine fois, écoute ton médecin (et Papa Tupperware!).

Image internet

4 commentaires:

  1. Urgence médicale! Certains médecins peuvent sembler alarmiste (surtout pour certains autres professionels de la santé). Ils ont plus souvent qu'autrement raison. Ils savent ce qu'ils font, et s'ils se trompent : vaut mieux prévenir que guérir!

    Prends soins de toi. C'est important pour toi et ton petit monde. :)

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  2. Ouf...dure fin de semaine! Dis-toi qu'on a tous des moments plus difficiles comme ce que tu as vécu. Mais ne néglige pas ta santé et fais ce qu'ils te disent, tu seras prise en charge et résoudra ton problème de dos j'en suis certaine.

    Prends le temps de relaxer avec ce congé forcé...

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  3. Ouf, c'est stressant tout ça... J'espère que tu n'as rien de grave, j'ai hâte que tu nous parles de la suite.

    Prends bien soin de toi.

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  4. Ouf !! J'espère qu'ils vont trouver une solution pour t'aider !! C'est jamais facile les maux de dos !! Bon courage et prends soin de toi.

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