Qui êtes-vous ?

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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 30 mars 2014

En plein visage


C'est quand je m'y attends le moins que ça arrive. C'est un peu comme courir un marathon. On court sur une piste ovale, tout va bien et l'on décide de fermer les yeux. Tranquillement, sans s'en rendre compte, on sort de la piste. On pense que tout va bien, qu'on a atteint une bonne vitesse de croisière et puis BANG! Ça nous arrive en plein visage. On ouvre les yeux, on constate que le paysage a changé et que tout ne va plus si bien.

Ici, c'est comme ça.

Depuis près d'un mois, le TDAH de Fiston n'est plus traité. Nous avons décidé de cesser les neurostimulants en raison des effets secondaires ressentis par Fiston. Il mangeait peu, était plus agressif, plus anxieux, présentait de nombreux tics et (SURTOUT!) ne dormait plus. À l'école, les choses ne s'amélioraient pas. En fait elles se détérioraient. Fiston n'était pratiquement jamais en classe.

Après l'arrêt de la médication, les changements ne furent pas drastiques. Fiston a passé 3 semaines en réintégration très graduelle à l'école. Les intervenants ont décidé de retisser les liens avec notre garçon. Il passait donc la journée à jouer avec eux. Il avait besoin de vivre des moments heureux avec eux pour leur faire confiance à nouveau. Leur approche fut fructueuse. Fiston n'a pas fait de crise à l'école depuis.

Toutefois, un problème persiste. Fiston est incapable de se mettre au travail. Il refuse de faire ses travaux, que ce soit en classe ou à la maison.

À la maison, je n'ai jamais accepté que Fiston ne fasse pas ses devoirs, même si cela devait mené à des conflits majeurs. Toutefois, je dois avouer que je commence sérieusement à en avoir assez de devoir me battre avec lui pour 12 mots de vocabulaires et 2 phrases à écrire. Je comprends qu'il ne prend plus de médication, mais je n'arrive pas à concevoir que ce qu'on lui demande soit si difficile à faire! Et c'est souvent pendant la période de devoirs que je m'emporte...

Vient ensuite l'escalade. Fiston se fâche, je me fâche, il crie puis je crie pour qu'il arrête de crier. Scandalisez? Je vous comprends. Moi aussi. Je me scandalise moi-même par moment. Je ne vois pas de façon de nous en sortir.

La travailleuse sociale me dit de lâcher prise, de laisser tomber cette partie de la vie de Fiston, quitte à reprendre l'an prochain, mais je ne me m'y résous pas. Un peu comme si je le laissais gagner, faisant de moi un parent mou qui laisse son enfant devenir un enfant roi. Un peu comme si je devais laisser tomber tous mes principes éducatifs et disciplinaires pour lui, alors que je ne le ferais pas pour mes enfants « neurotypiques ».

Aujourd'hui, Fiston a fait une colère. J'ai aussi fait une colère.

Et alors que je tente de rester positive et que j'essaie de me convaincre que nous avons presque une vie normale, ça m'a sautée au visage : les défis de Fiston sont grands et je devrai trouver une façon d'accepter cela, même si ça ne me plaît pas. Je devrai garder les yeux ouverts pour rester sur la piste parce que le marathon n'est définitivement pas terminé.



samedi 22 mars 2014

Dossier de Maman ::: Garantir mes investissements (ou comment Walmart me facilite la vie!)

J'ai 4 enfants et comme bien des mamans de familles nombreuses, les changements de saisons amènent toujours le même casse-tête : refaire les gardes robes des enfants.

Chaque fois, je me retrousse les manches et j'ouvre mes boîtes de pandore, c'est à dire les boîtes de vêtements qui s'accumulent dans le garage! Je ressors les vêtements de la même saison de l'année précédente et j'évalue ce que je peux récupérer et ce que je peux refiler à un plus jeune! Une fois le tri fait, je fais la liste de ce que je devrai acheter pour que chaque enfant puisse passer la saison sans que je n'aie à retourner magasiner.

Souvent, Fiston et Princesse Tupperware rafle le gros lot : des gardes robes entièrement neuves. Bébé Tupperware lui, se retrouve avec les vêtements de son frère aîné qui étaient suffisamment en bon état pour que j'aie pu les conserver et les lui faire porter. Ce sera évidemment la même chose pour Minnie qui portera les vêtements de sa grande soeur. Toutefois, je me fais un point d'honneur de leur acheter quelques morceaux de vêtements neufs simplement pour qu'ils aient le plaisir de choisir quelque chose qui leur plaît. Et entre vous et moi, un vêtement neuf est toujours un peu plus plaisant à porter, même quand on est petit!

Ce printemps, je dois définitivement retourner magasiner. Fiston et Princesse ont grandi et je dois rafraîchir leurs gardes robes. Alors quand Walmart m'a offert de tester leur collection de vêtements pour enfant, je ne me suis pas fait prier! La collection George est une collection de vêtements abordables, confortables, résistants et surtout GARANTIS! (Oui oui! Vous avez bien lu!)

En effet, Walmart vous garantit que si le vêtement s'use avant que l'enfant (taille 0-16 ans) n'ait fini de le porter, il sera remplacé par un vêtement identique de la même taille. Ainsi, pas besoin de vous inquiéter de devoir débourser une seconde fois pour un vêtement qui aurait dû être porté plus longtemps! Vous pourrez donc laisser vos enfants courir et sauter partout, sans craindre qu'ils déchirent ou abîment leurs vêtements. :)

J'ai 4 enfants. Quand je dois investir mon argent (avec 4 enfants, c'est définitivement un investissement!) pour des vêtements, j'aime avoir la certitude qu'ils sont de qualité et que je n'aurai pas à les remplacer avant leur durée de vie prévue! Avec leur garantie, Walmart m'offre une tranquillité d'esprit qui me plaît!

En plus, les vêtements sont mignons et plaisent tant aux parents qu'aux enfants! Si ça ce n'est pas une situation gagnante pour les deux parties, je ne sais bien pas ce qui le serait! ;)


Et vous? Comment vous organisez-vous lors des changements de saisons?

mardi 18 mars 2014

Solidarité fraternelle


J'ai grandi sans frère et sœur. (Sans père non plus!) Je ne sais donc pas ce que cela implique de devoir partager ses parents, son espace, ses jouets, sa vie. Je ne sais pas non plus jusqu'à quel point on peut aimer un être qui est génétiquement constitué comme soi et qui nous emmerde 75 % pour du temps.

Fiston, Princesse et Bébé Tupperware sont le trio typique. Quand ils ne sont que deux, tout va bien. Quand ils sont tous les trois, c'est plus... compliqué. Souvent, c’est Princesse qui écope. Seule fille entre deux garçons, elle doit (souvent) défendre ses goûts et ses intérêts. C'est à ce moment que les conflits commencent.

Il y a aussi une certaine rivalité entre Fiston et sa sœur. Ils se disputent pour des banalités qui, souvent, nous dépassent. C'est continuellement la guerre pour savoir lequel des deux sera assis près de moi au souper, lequel des deux sera assis près de Papa dans le salon, lequel des deux choisira le film du vendredi soir, lequel des deux s’assoira au centre dans la voiture, lequel des deux m'aidera pour donner le bain de Minnie ou encore lequel des deux videra le lave-vaisselle pour obtenir un jeton! Parfois, je me dis qu'ils finiront par se détester tellement ils se disputent souvent.

Hier soir, ils m'ont prouvé que mes craintes n'étaient pas fondées.

Princesse Tupperware est difficile. À l'heure du souper, elle lève régulièrement le nez sur ce qu'on lui sert à manger. Hier soir ne fit pas exception.

« J'aime pas le riz, j'aime pas le poulet et j'aime pas les choux-fleurs cuits. »

Papa Tupperware en a eu assez. Ça fait plusieurs fois que nous avisons notre fille qu'un jour elle aura dans son assiette une tranche de pain avec du beurre et un verre d'eau en guise de repas. Ce qui devait arriver arriva!

Bien sûr, Princesse a fondu en larmes, réclamant un souper plus... consistant. Puis, Fiston s'est fâché! Il a pris son assiette et l'a échangé avec celle de sa sœur. Papa tupperware a refait l'échange, expliquant à notre garçon que sa sœur ne mourrait pas de faim et qu'elle devrait apprendre à arrêter de lever le nez sur ce qu'on lui sert à manger. Fiston n'était pas d'accord. Il s'est levé et est descendu dans sa chambre en pleurant. Il est ensuite revenu pour dire à Papa Tupperware : « C'est quoi cette punition-là??? Hein? C'est quoi? » Puis, il est allé serrer sa sœur dans ses bras.

La réaction de Fiston m'a tellement surprise que j'ai... éclatée de rire. J'ai même dû sortir de la pièce pour ne pas saboter l'intervention de Papa Tupperware. Une fois calmée, je suis revenue à table pour terminer mon repas.

Fiston était assis à côté de moi, les yeux rougis et le regard pleins de larmes. Princesse, devant ses tranches de pain, ne disait rien.

J'ai regardé notre fils et lui ai dit : « Je ne pense pas que tu sois fâché. Je pense que tu as de la peine de savoir que ta sœur a un repas moins complet que le tien et tu as peur qu'elle ait faim. Je me trompe? » Il a hoché de la tête.

Papa Tupperware et moi nous sommes regardé, émus de la réaction de notre garçon. D'un commun accord, nous avons donné une assiette de notre repas à notre fille en soulignant que, pour cette fois, elle y avait droit, mais que c'était notre dernier avertissement. Nous avons aussi dit à Fiston que nous étions émus de la démonstration d'amour qu'il venait de faire à sa sœur, mais que la prochaine fois, nous ne reviendrions pas sur notre décision.

J'ai parfois douté de la capacité de Fiston à éprouver de l'empathie pour autrui. Aujourd'hui, je sais qu'il en est capable.

Et pour ce qui est de la constance parentale... ce sera pour une prochaine fois!

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mercredi 12 mars 2014

La théorie du coup de poing


Comme tous les êtres humains qui habitent cette terre, il m'arrive de me mettre en colère. Habituellement, ça ne dure pas très longtemps. Comme j'ai tendance à être (trop?) impulsive, il arrive parfois que mes paroles dépassent ma pensée. Une fois calme, je fais rejouer le film de ma colère, je trouve ce qui m'a fait sortir de mes gonds et je tente de rectifier le tir.

Maintenant trentenaire, je vous dirais que j'arrive bien à contrôler mes propos lors d'un conflit. Mais pour être honnête, ça m'aura pris plus d'une dizaine d'années pour changer. Malheureusement, Fiston Tupperware a hérité de mon impulsivité. Lorsqu'il est en colère, il est capable des pires insultes. Il sait comment blesser les gens qui l'entourent.

Cette semaine, il a fait une grosse colère. Son pattern est toujours le même : il se fâche, il crie et se retrouve en réflexion dans sa chambre. Comme il a horreur d'y être confiné, il se met à hurler. Son cri perçant est à glacer le sang! Ensuite, il monte et descend l'escalier qui mène à sa chambre en nous envoyant au visage des commentaires plates du genre « tu n'es plus ma mère/mon père/ma sœur/mon frère », « je vous déteste! », « je veux partir d'ici! », « ce sera de votre faute si je finis seul au monde! »... bref, un tas de trucs normaux quand tu as 16 ans, mais beaucoup moins à 8!

Après ses crises, il vient me voir en pleurant et s'excuse d'avoir crié et d'avoir insulté tout le monde. Chaque fois, il est sincère. Chaque fois, il promet de ne plus recommencer. Chaque fois, il tente de réparer ses gestes. Chaque fois on le pardonne, on efface et on recommence!

Cette semaine, je devais être plus fatiguée qu'à l'habitude parce que je n'ai pas tout à fait réagi de la même façon à ses excuses.

J'étais assise au salon avec Minnie qui dormait sur moi. Il s'est approché et a voulu l'embrasser. J'ai refusé. Je lui ai expliqué que je comprenais son mal-être et son désir de réparer ce qu'il avait fait, mais que ça ne fonctionnait pas comme ça. Que dans la vie, il ne suffisait pas de s'excuser tout le temps pour obtenir le pardon de tous! Qu'il fallait parfois accepter que les gens autour de lui ne soient pas prêts à recevoir ses excuses et qu'il devrait apprendre à vivre avec le délai.

Il n'a pas compris et s'est remis à pleurer.

Je lui ai donc expliqué la théorie du coup de poing.

Je lui ai demandé ce qu'il ferait si je lui donnais, ici et maintenant, un coup de poing au visage. Il a répondu qu'il n'aimerait pas cela, que je n'avais pas le droit de faire ça. Je lui ai répondu que j'allais m'excuser après et qu'il devrait me pardonner, comme je le fais chaque fois qu'il m'envoie une insulte au visage. Fiston a compris que je n'allais pas le frapper, mais il était perplexe.

J'ai continué en lui expliquant que le lendemain, je le frapperais encore. Mais que bien sûr, je m'excuserais après et qu'il devrait encore me pardonner. Je lui ai demandé s'il me pardonnerait à nouveau.

Il regardait au sol en se tordant les doigts.

Il avait compris.

Il arrivera encore que notre fils nous criera des trucs plates à entendre parce que sa colère sera plus grande que sa capacité à raisonner. Il arrivera encore qu'il vienne vers nous, repentant et en larmes, demandant pour notre pardon. Il arrivera encore que nous le pardonnions en sachant très bien qu'il recommencera.

Malgré cela, j'ai bon espoir qu'à force de lui parler, de lui expliquer et surtout de lui faire le reflet de ses comportements, nous arriverons à faire passer notre message. Celui qui dit que le pardon existe, tant que celui qui le demande fait l'effort de ne pas répéter à outrance les gestes qui doivent être continuellement pardonnés.

J'ai bon espoir.

dimanche 9 mars 2014

Besoin de répit?


Depuis l'annonce des diagnostics de Fiston Tupperware et avec les périodes difficiles que nous vivons avec lui depuis plus d'un an, on nous a souvent demandé si nous avions besoin d'une pause, de répit. Chaque fois, je réponds la même chose : pourquoi? Et chaque fois, on me répond la même chose : pour vous reposer, vous donner le temps de souffler. N'êtes vous pas fatiguée Maman Tupperware?

À cela je réponds facilement que oui, je suis fatiguée. Je suis fatiguée comme une maman qui a eu un bébé il y a quelques mois, qui allaite jour-soir-nuit et qui trouve que le soleil se lève toujours un peu plus tôt chaque matin. Je suis fatiguée comme une maman dont un des enfants est fiévreux à cause d'un rhume, comme une maman qui a sa part de tâches ménagères à faire, comme une maman qui fait le taxi 2 ou 3 fois par jour et comme une maman qui doit faire le souper pendant que son bébé pleure sa vie et que ses 3 autres enfants crient à tue-tête en jouant aux Tortues Ninja. Je suis fatiguée comme une maman de 4 enfants quoi!

Bien sûr, l'un d'entre eux a des besoins particuliers et je dois jongler avec des rendez-vous et faire des liens entre les différents intervenants. Je dois aussi garder la tête froide quand Fiston dérape, qu'il crie et qu'il refuse obstinément de collaborer. Je dois être disponible quand l'école appelle pour que j'aille le chercher parce que sa journée ne se passe pas bien et qu'il ne peut plus être maintenu à l'école.

Mais ce qui me fatigue le plus n'est pas Fiston en tant que tel, mais bien la pression qui pèse sur mes épaules et qui est directement proportionnelle aux troubles de comportements de notre fils. Je suis fatiguée de ne pas pouvoir passer une seule journée avec l'esprit tranquille parce que la dérape nous guette à chaque instant. Je suis fatiguée d'essayer de comprendre le comment du pourquoi des comportements de mon enfant. Je suis aussi fatiguée de toujours sentir que je dois prouver mes compétences parentales à tous ceux qui mettent le nez dans le dossier de Fiston.

Quand on me demande si je suis fatiguée, je réponds oui. Quand on me demande si j'ai besoin de répit, je réponds non. Je suis fatiguée, mais pas encore dépassée. Je suis fatiguée, mais définitivement pas prête à dire que j'ai besoin de sortir notre fils de notre famille pour quelque temps afin de nous permettre de respirer ou de souffler. Nous travaillons trop fort pour rebâtir avec lui un lien de confiance et l'envoyer ailleurs saboterait carrément tous les efforts déployés et tous les gains cumulés.

Je suis une maman de 4 enfants. Je suis fatiguée. Comme une maman de 4 enfants.


Psst! Je n'ai pas besoin de longs répits, mais j'apprécie tout à fait quand Papie et Mamie Tupperware prennent les enfants pendant 24h. À leur retour, je suis une meilleur maman! :)

lundi 3 mars 2014

Qu'arrivera-t-il si l'amour ne suffit plus?


Lundi matin. La relâche est terminée. Les enfants sont à l'école. Je déguste mon premier café en faisant le tour de l'actualité. Sur les réseaux sociaux, un texte circule. Son titre m'interpelle : Quand l'amour ne suffit pas. (Patrick Lagacé, La Presse +, Édition du 3 mars 2014, section ACTUALITÉS, écran 4)

Je me pose souvent cette question.

Fiston Tupperware a 8 ans. Il crie plus fort que les enfants de son âge, il frappe plus fort que les enfants de son âge et (surtout) il n'apprend pas de ses erreurs comme les enfants de son âge. Pour le moment, il est incapable d'autocritique, se sent constamment ostracisé par ses pairs, ses enseignants et par nous. Devant une situation anxiogène, il est capable des pires scénarios catastrophiques dans sa tête. Quand il a peur ou se sent menacé, il crie et frappe avant d'être frappé.

Un jour, Fiston sera grand. Qu'arrivera-t-il à ce moment-là? Qu'arrivera-t-il quand il aura une tête de plus que moi et que je ne ferai plus le poids? Qu'arrivera-t-il quand il sera « théoriquement » capable se gérer seul et que les services spécialisés ne nous seront plus accessibles au quotidien? Qu'arrivera-t-il si un jour ses comportements deviennent incontrôlables et qu'il devient une menace pour nos autres enfants, pour nous... ou pour lui-même?

Est-ce que l'amour suffira? Sinon... qu'arrive-t-il quand l'amour ne suffit pas?

Qu'arrivera-t-il si Fiston Tupperware continue de s'enliser dans ses troubles, dans sa colère, dans ses impulsions? Qu'arrivera-t-il si ses frères et sœurs n'en peuvent plus de ce frère qui monopolise toute notre énergie, toute notre attention? Qu'arrivera-t-il quand nous n'aurons plus de ressource, que notre famille ne saura plus comment nous aider? Qu'arrivera-t-il si Papa Tupperware et moi devenons fatigué... épuisé, ou pire encore malade et incapable de nous en occuper?

Si tel est le cas, il est clair que l'amour ne suffira pas.

Viendra un moment où, si le pire survient, nous devrons nous asseoir, et discuter. Nous devrons prendre des décisions déchirantes et espérer que cela ne plongera pas notre couple et notre famille dans ce désespoir qui vient après la disparition de l'espoir.

Fiston Tupperware a 8 ans. Il crie. Il frappe. Il s'oppose. Mais il ne fait pas que ça. Il chante, il danse et il rit. Il aime les voitures de course, les jeux vidéos les Légo. Il aime aller manger au resto, aller glisser l'hiver et faire du vélo l'été. Plus tard, il rêve d'inventer une voiture de luxe qui portera ses initiales comme nom. Plus tard, il aimerait avoir des enfants et venir nous voir le dimanche pour prendre un café.

Je ne sais pas ce qui arrive quand l'amour ne suffit plus, mais je sais une chose : j'espère ne jamais devoir parler de mon fils au passé alors qu'il n'est pas mort. J'espère ne jamais m'asseoir dans un café pour raconter le deuil d'un enfant vivant qui nous a glissé entre les doigts malgré tous nos efforts et tout notre amour.

À ce papa qui a ouvert son cœur à Patrick Lagacé : je vous sers dans mes bras et vous remercie d'avoir partagé votre histoire. Seul un homme de cœur pouvait en faire autant.

samedi 1 mars 2014

Résultat du concours Child of Mine!

La gagnante du concours Child of mine de Walmart est....

Stéphanie Roy!

Stéphanie tu as jusqu'au 7 mars 2014 à midi pour communiquer avec moi via courriel au mamantupperware@hotmail.ca!

Tu peux aussi me laisser un message via la messagerie de la page Facebook Maman Tupperware. 

Merci aux participantes!

Maman Tupperware
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