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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

mardi 30 décembre 2014

Ne me parlez pas de mon courage

Notre histoire n'est un secret pour personne. Pas de cachettes. Pas de mensonges. Juste une famille avec des défis à relever, comme n'importe quelle famille. 

On m'a beaucoup répété dernièrement que nous avions fait preuve de beaucoup de courage. Que d'avoir fait appel à la DPJ afin d'obtenir (enfin!) de l'aide avait dû nous demander du courage. Chaque fois je dis merci, oui, peut-être...

Puis, tranquillement, les remarques se sont infiltrées dans ma tête, me laissant aussi reconnaissante que perplexe. 

Nous travaillons fort depuis près de 5 ans avec Fiston afin de l'aider à se gérer, à faire face à son anxiété. Nous travaillons fort à le maintenir dans un milieu équilibré et adéquat. 

Mais la vérité, c'est que nous avons tellement tenté de devenir ses éducateurs que nous avons parfois oublié d'être ses parents. 

Des règles dans la maison, il y en a plusieurs. Les routines sont gérées au quart de tour et nous tentons avec ardeur de ne pas déstabiliser notre fils ainsi que nos autres enfants. 

Mais la vérité, c'est qu'à vouloir contrôler tous les aspect de son enfance, nous avons oublié de laisser place à l'humain. 

Fiston n'a pas qu'un syndrôme de Gilles de la Tourette. Il a aussi (et surtout!) des parents qui ont dû faire face à énormément de stresseurs dans les derniers mois. Il a des parents qui ont laissés tomber certains outils utiles et qui ont relâchés un peu les constantes stables de la vie de leur enfant anxieux. 

Nous étions épuisés par trop de changements et avons perdu de vue les objectifs atteints. Le résultat? Un enfant anxieux qui, par ses comportements, nous criait qu'il avait besoin d'aide. 

Nous n'avons pas fait preuve de courage quand nous avons demandé de l'aide. Nous avons surtout (et avant tout) mis de côté notre coeur de parent pour faire appel à notre tête. Nous avons regardé notre vie et réalisé qu'avant de pouvoir aider notre enfant nous devions nous aider nous même, nous stabilisé nous avant de pouvoir l'aider à se stabiliser lui. 

Bien sûr, ça nous a demandé de laisser de côté le regard et le jugement des autres. Ça nous a demandé de penser à nos trois autres enfants, mais aussi à nous. 

Encore aujourd'hui, je ne sais pas qui de lui ou de nous est le plus courageux. Je ne sais pas ce que ça lui demande de courage à lui de vivre avec des étrangers, loin de ses parents et de sa famille. Je ne sais pas si le soir, quand il s'endort, il est vanné de devoir se conformer et faire tant d'efforts. Je ne sais pas si lorsqu'il se lève le matin, il doit inspirer profondément avant d'affronter la journée qui s'annonce, aussi ensoleillée soit-elle. 

Et ce soir, alors qu'il a passé une belle journée avec ses soeurs et son frère et qu'il est heureux d'être parmis nous, je ne veux pas qu'on me parle de mon courage, mais plutôt de celui dont lui fait preuve depuis plus de deux semaines. 

Et demain, quand il viendra me rejoindre au petit matin pour me dire qu'il a faim et qu'il a hâte que je me lève pour lui faire à déjeuner, c'est à son courage à lui que je penserai... pour retrouver un peu du miens. 


mercredi 24 décembre 2014

Réflexion d'un 24 décembre

Les enfants sont couchés. Papa Tupperware est allé conduire Fiston au foyer. (Il reviendra tôt demain matin.)

Je fais un peu de lavage (la vie continue!), perdue dans mes pensées. 

Avant de partir ce soir, Fiston m'a demandé quelque chose. Quelque chose d'impossible. Il ne veut pas que nous parlions de son séjour au foyer. Il a honte.  Il ne veut pas que les gens croient qu'il est fou, qu'il est un mauvais garçon. 

Fiston a vu dans la cuisine toutes les cartes de Noël et les petites attentions reçues depuis son départ. Il m'a interrogé sur les raisons qui ont poussées les gens à nous supporter autant. 

Je suis incapable de mentir à mes enfants. 

Je lui ai expliqué que sa maman est chanceuse. Qu'elle a des ami(e)s qui l'aiment et qui, lorsqu'ils ont pris conscience de sa tristesse, se sont mobilisés pour lui venir en aide, pour l'aider à traverser l'épreuve en cours. 

Fiston m'a demandé si mes ami(e)s étaient des gens de confiance. J'ai dit oui sans hésiter. Puis, je l'ai serré fort dans mes bras. 

Ce soir, il y a une étoile au sommet de notre sapin et il y a un baume sur mon coeur. Malgré toute la peine et l'angoisse des dernières semaines, je ne me suis jamais sentie seule. Chaque message, chaque carte, chaque pot de marmelade et de caramel à la fleur de sel m'a aidé à rester debout. Forte, solide, mais à la fois humaine et accueillie dans ma détresse. 

Ce soir, il y a une étoile au sommet de notre sapin et (à nouveau) beaucoup d'espoir dans mon petit coeur de mère. 


Merci à tout ceux qui ont pris le temps de  m'écrire, de me texter, de me courrieler et de m'appeler. Sans vous, je serais sans doute tombé sans être capable de me relever. xxx

mardi 23 décembre 2014

Tête-à-tête avec Fiston Tupperware

J'avais rendez-vous avec lui dimanche soir. Après le travail, je me suis rendu au foyer de groupe de Fiston pour y passer la soirée. 

J'étais nerveuse. J'avais peur de sa réaction en me voyant. J'avais peur qu'il ne soit pas heureux, qu'il se fâche ou qu'il pleure. Mon coeur de maman s'emballait depuis l'aube à l'idée de passer du temps avec mon grand. 

Quand je suis arrivée, toutes mes peurs et mes angoisses se sont envolées. Fiston était souriant et heureux. Il m'a serré fort dans ses bras, me disant qu'il m'aimait et qu'il avait hâte de me voir. 

Près d'une semaine depuis son entrée au foyer de groupe. Une semaine d'encadrement, mais aussi d'apaisement. Une semaine à réapprendre à vivre sans drame, sans stresseurs venant de partout. Fiston était calme. J'ai eu envie de pleurer. 

Nous avons discuté tranquillement et lu un livre ensemble. Je l'ai accompagné pendant sa routine de fin de soirée. J'ai fait une liste avec lui des trucs qu'il voulait que Papa lui apporte le lendemain. (On avait chacun notre soir en tête-à-tête). La priorité: une vraie couverture douce qui sent la maison et un autre toutou. Un livre aussi, pour lire tranquille dans sa petite chambre. 

Quand je suis partie, j'étais sereine. Mais dans la voiture, à quelques minutes de la maison, j'ai eu le coeur gros. J'aurais voulu ramener notre fils à la maison sur le champ. Tout de suite. Maintenant. 

Puis, je me suis resaisie. Je me suis rappelée sa détresse des dernières semaines et la nôtre. J'ai pris le temps de me rappeler les raisons qui ont menées à notre choix et surtout les progrès en cours. 

Je persiste et signe: nous faisons ce qu'il y a de mieux pour lui et pour nous. Et demain, il sera avec nous pour le souper. Et le 25, il sera avec nous pour la journée jusqu'au le demain. 

Et bientôt, il sera avec nous pour toujours. 

vendredi 19 décembre 2014

L'étoile manquante des Tupperware

Pour certains, le silence est d'or. Il apaise et réconforte les cœurs blessés. Pour d'autres, il est signe de repli, de souffrance, de douleur. Pour moi, il est le signe que les choses ne vont pas comme je le voudrais.

Noël approche à grands pas. Les enfants sont fébriles et ont bien hâte que le Père Noël vienne délester son bagage sous le sapin. Les parents en sont à planifier les journées de vacances qui arrivent, à organiser des soupers et à choisir qui sera le chauffeur désigné.

Ici, ce n'est pas comme ça.

J'ai toujours dit que je bloguerais ma vie sans censure, que je serais toujours franche face aux difficultés que nous traversons avec notre enfant différent. Puis, tranquillement, voyant que notre fils n'allait pas bien depuis quelques mois, je me suis faite silencieuse. J'ai gardé pour moi (et pour les gens qui me sont familiers) mes angoisses, mes peurs et ma tristesse.

Mais voilà, le silence ne me va pas. Il me confine à des zones d'inconforts et de mal-être qui deviennent tranquillement insupportables.

À pareille date l'an passé, Minnie était aux soins intensifs de l'unité néonatale. Fiston n'allait pas bien et nous survivions tant bien que mal aux bouleversements qu’entraînent une naissance prématurée. Une fois de retour à la maison, j'avais promis à nos enfants un Noël doux et sans drame pour l'année suivante.

Je n'ai pas pu tenir promesse.

Fiston ne va pas bien. En fait, il va même plutôt mal. Il est devenu de plus en plus opposant et incontrôlable. Il se désorganise pour des détails et en vient à poser des actes violents. Notre famille est en souffrance et jusqu'à lundi dernier, je ne savais plus comment apaiser le climat de terreur qui régnait à la maison.

Papa Tupperware et moi avons du demandé de l'aide. De la grosse aide. De la VRAIE aide.

Fiston ne sera pas avec nous pendant les vacances des fêtes. Il est, depuis quelques jours, dans un foyer de groupe administré par la DPJ. Il vit avec des éducateurs qui sont formés pour l'aider à reprendre le contrôle de sa vie et qui nous aideront à lui donner les outils nécessaires pour fonctionner en société.

Notre famille avait besoin d'un répit. Nos enfants avaient peur de leur frère et nous nous sentions impuissants face à leur détresse et la nôtre.

La décision de l'envoyer en centre n'a pas été facile à prendre. Nous avions honte et étions tristes. Nous doutions de notre démarche, mais savions aussi que si Fiston (et nous!) ne recevait pas de l'aide rapidement, notre famille serait détruite.

Depuis lundi, il y a une chaise libre à l'heure du souper et un lit vide à l'heure du couché. Il y a une paire de bottes manquantes dans l'entrée et un crochet vide dans le vestibule. Il y a 3 enfants au lieu de quatre dans la maison.

Heureusement, même si ce ne seront pas des moments faciles pour lui et pour nous, nous savons que la mesure est temporaire et qu'elle vise uniquement le bien-être de notre enfant et un retour en douceur pour une vie plus paisible.

Ce soir, Princesse, Bébé, Minnie, Papa Tupperware et moi avons fait le sapin. Les lumières, les guirlandes et toutes les petites décorations ont trouvé une place sur les branches de l'arbre. Nous aurions tous voulu que Fiston soit avec nous. Mais comme Noël ne peut pas être vraiment Noël sans la présence de tous nos enfants, nous avons choisi de ne pas mettre l'étoile au sommet. Nous la mettrons quand Fiston sera avec nous le 24 pour le réveillon. Pour qu'il sache qu'il a toujours sa place auprès de nous et que sans lui, Noël ne serait jamais plus Noël.



mardi 16 décembre 2014

CONCOURS ::: Pas assez de soleil? Pas de problème!




S’il y a une chose qui me fait souffrir pendant l'hiver, c'est le manque de lumière. Je pars pour le boulot alors qu'il fait encore noir et la noirceur est bien installée à mon retour à la maison.



Avec les années, j'ai développé quelques stratégies pour garder le moral pendant la saison froide (et plus sombre!) qu'est l'hiver. Je garde une routine d'exercice physique, je mange sainement, je prends mes vitamines Adult Essentials et je profite de chaque petit moment de liberté pour aller dehors et profiter de l'astre du jour.


Bien sûr, le soleil, c'est bon pour le moral, mais c'est aussi bon pour la santé. C'est de lui que nous provient notre vitamine D, vitamine essentielle à la santé des os et permettant de prévenir l'ostéoporose et le rachitisme chez l'enfant.



« Bon nombre d’études montrent qu’elle jouerait aussi plusieurs autres rôles importants. Elle modulerait notamment la multiplication et la différenciation des cellules (prévention de certains cancers, principalement du sein et colorectal). Elle protégerait le cœur (en empêchant la calcification des vaisseaux, le durcissement des artères et l’hypertension). Elle interviendrait dans la sécrétion d’insuline et la résistance à l’insuline (diabète de type 1 et 2). Elle serait impliquée dans les maladies auto-immunes (de faibles taux de vitamine D ont été associés à la sclérose en plaques, à l’arthrite rhumatoïde et à la maladie de Crohn). Elle stimulerait le système immunitaire (réduction de l’incidence de la grippe et des infections respiratoires) 1. »


Mais comment assurer un apport suffisant en vitamine D si notre exposition au soleil est limitée? Au Québec, le lait est enrichi de vitamine D, mais que fait-on quand nos enfants ne sont pas de grands buveurs de lait?



Ici, depuis quelque temps, je donne aux enfants Tupperware un supplément de vitamine D Iron Kids Gummies. En forme de soleil, la vitamine fait maintenant partie intégrante de la routine matinale des enfants. Je sais ainsi que leurs besoins en vitamine D sont comblés. J'ai suffisamment de choses au sujet desquelles je dois m'inquiéter, ça en fait une de moins sur la liste!



Si vous désirez en savoir plus sur les produits de Life Science Nutritionals, cliquez (ici). Vous pourrez vous inscrire à leur infolettre et recevoir de l'information sur leurs produits. Vous trouverez de l'information sur les vitamines IronKids Gummies (ici) et sur les Adult Essentials (ici).



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CONCOURS



Afin que vous puissiez vous aussi découvrir les produits de Life Science Nutritionals, l'entreprise m'offre une bouteille de vitamines à faire tirer.


Pour participer, rien de plus simple! Suivez le lien Rafflecopter plus bas. Surtout, n'oubliez pas de laisser un commentaire au bas de ce texte en me disant si vous utilisez des suppléments de vitamines pour vous ou vos enfants. (Votre participation n'est valide que si vous avez laissé un commentaire sur le blogue)
Le concours se termine le 25 décembre à 23h59.
Bonne chance et surtout : Bon hiver!:)






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1. Source: Protégez-vous



*Vous pouvez participer au tirage par l’entremise de plusieurs blogues, mais vous ne pourrez gagner qu’une seule fois. Concours réservés aux résidants canadiens âgés de 18 ans ou plus.

*Divulgation: Je participe à la campagne de Life Science organisée par Mom Central. Je reçois une compensation pour ce billet. Toutefois, les opinions exprimées ici sont les miennes.

lundi 8 décembre 2014

Le lutin des Tupperware

Notre famille ne fait pas exception à la règle. Comme bien des familles, nous recevons chaque année un lutin coquin!

Encore une fois cette année, Gribouille est venu nous jouer des tours pendant la période de l'avent. 

Les enfants ont mis beaucoup d'énergie à confectionner un piège afin de l'attirer chez nous!


Ils ont mis 5 jours avant de l'attraper! Il leur laissait de petit message chaque nuit, leur explicant des trucs importants: être sage, aider maman, préserver l'harmonie dans la maison et (surtout) manger des légumes! Beaucoup de légumes! (Une mère motive ses enfants comme elle peut!!)

Une fois capturé, Gribouille s'est concentré sur la cuisine! Il a mangé des céréales, vidé un sac de chip au ketchup, et fait une pyramide avec les verres pour enfants..

Bien sûr, tout ces tours amusent beaucoup nos descendants! Et malgré ce que peuvent en penser certains détracteurs du lutin coquin, j'adore cette nouvelle tradition. Elle me permet de voir briller les yeux de mes enfants tous les matins et de rire avec eux.   



Avez-vous capturé un lutin coquin vous aussi? 

dimanche 7 décembre 2014

Premier anniversaire de Minnie Tupperware: célébrer sans jamais oublier



Un an.

Il y a un an, tu arrivais dans notre vie. Tu nous faisais vivre un grand bonheur, mais aussi de si grandes inquiétudes.

On dit souvent de ta naissance qu'elle n'était pas « si » prématurée. On nous dit qu'au final, ça n’aura même pas « vraiment paru », qu'on n’a pas à « vraiment » s'inquiéter de conséquences graves, de retard quelconque ou de déficit à venir.

Chaque fois, je ferme mes oreilles et mon cœur à ses gens qui ne comprennent pas.

Un an est passé depuis ta naissance prématurée. Parce qu'une grossesse n'est pas à terme à 35 semaines. Parce qu'un massage cardiaque de plusieurs minutes, un respirateur pendant 4 jours, une alimentation intraveineuse pendant autant de temps et un petit cœur qui ralentit pendant plus de deux semaines, ce n'est habituellement pas le lot des naissances à terme.


Un an est passé, tu es avec nous et tu es en pleine forme. Je célèbre chaque jour un peu plus ta présence parmi nous et la chance que j'ai de t'entendre rire et babiller.

Un an est passé, tu ne marches pas encore, mais ça viendra certainement bientôt. Tu manges comme une grande (encore petite) fille, assise à table avec tes frères, ta sœur, ton père et moi. Tu prends plaisir à jaser avec nous, à nous montrer que tu sais taper des mains et à lever les bras au ciel.

Un an est passé, les gens n'aiment plus entendre parler de ta prématurité. Ils préfèrent voir le bon côté des choses, toi qui grandis si bien maintenant.

Un an est passé, je vois la même chose qu'eux, mais chaque fois que je te sers contre moi, je me souviens d'où tu viens, du chemin parcouru depuis ta naissance, des émotions qui m'ont envahie quand je ne pouvais ni te prendre, ni te nourrir.

Je me souviens de tes frères et de ta sœur, inquiets et tristes de ne pas pouvoir t'accueillir comme ils le désiraient. De ton père qui prenait des nouvelles tous les jours et qui venait te voir dès qu'il en avait la chance, entre deux quarts de travail ou deux brassées de foncé!

Je me souviens des mots d'encouragements de ceux qui savaient ce que nous traversions et de ceux qui n'osaient pas se l'imaginer. Mais je me souviens aussi de ceux qui ne sont pas venus nous visiter, parce que celle qu'ils voulaient voir c'était toi... pas moi.

Un an est passé, ma vie a changé. Tu es là maintenant, pleine de santé et heureuse chaque jour un peu plus. Et je suis avec toi, chérissant à chaque instant la chance que j'ai de ne pas t'avoir perdu et souhaitant qu'un jour les gens comprennent que peu importe le nombre de semaines qui séparent une naissance du terme prévu, une prématurité reste à jamais marquée sur le cœur des parents qui l'ont vécu.

Un an est passé. Je célèbre, mais je n'ai rien oublié de ta prématurité

Bon anniversaire mon amour! Continue de nous surprendre et de nous faire rire.

Je t'aime

Maman xxx